Les mini-formations de l'Atelier Galita/Le conflit n’est pas une mauvaise chose. Comment ne plus avoir peur de se disputer correctement.

  • 109 €

Le conflit n’est pas une mauvaise chose. Comment ne plus avoir peur de se disputer correctement.



Et si on apprenait à se disputer sans terreur

Je tiens cette formulation du livre Le Coeur sur la table :


La politiste québécoise Stéphanie Mayer propose ainsi de considérer que dans les relations, en particulier en couple, certaines ressources sont des ressources rares et qu’il s’agit de faire en sorte qu’elles soient partagées de façon égalitaire – par ressources rares elle entend par exemple : le temps de sommeil, la liberté de mouvement, le temps de loisir, la tranquillité d’esprit. 

Quelles sont les conditions, les habitudes, les non-dits, les arrangements, qui font que, systématiquement, l’une est lésée au profit de l’autre ? Comment assumer le conflit ? Comment créer une culture du conflit ? 

Et on en revient à la nécessité d’une éducation au conflit. Comment bien se disputer, sans violence, sans terreur ? Comment parvenir à un consensus ?


La question est laissée ouverte. Mais, heureusement, il existe d’autres ouvrages qui traitent de ce sujet.

Autour de moi, la peur du conflit est l’obstacle principal à la progression des personnes qui me demandent conseil. De loin. Voilà pourquoi je pense qu’il est vital d’apprendre la dispute. Parce que ça va toujours avec des problématiques d’estime de soi. De gestion du regard des autres. Ne pas savoir se disputer c’est avancer dans la vie avec un énorme handicap.

Mais c’est trop dur de blesser quelqu’un

Fais-tu partie des personnes qui ont tellement peur de blesser les autres qu’elles n’entrent jamais en conflit ?

Nous sommes beaucoup dans ce cas. 

Parce que dès l’enfance on nous apprend que nous ne sommes plus dignes d’amour quand nous ressentons de la colère. Ce n’est jamais dit comme ça, mais la réaction des adultes nous poussent à l’intégrer comme tel. Car la colère n’est pas une émotion socialement acceptée. Au point même qu’on s’en sert pour disqualifier les personnes qui luttent contre les inégalités.

Une partie de toi a donc peur de ne plus recevoir d’amour si tu exprimes ta colère ou même simplement un désaccord frontal.

Pire encore, une moitié d’entre nous sont socialisées dans l’idée de faire plaisir aux autres en s’effaçant. 

Nina Ramen m’a dit un jour : on retire la colère aux femmes parce qu’on sait que c’est un instrument de puissance.

J’ai trouvé ce constat terrible.

D’autant plus que je n’ai jamais eu ce problème. J’ai le souci inverse : j’ai tendance à laisser exploser la colère. J’ai été socialisé pour. Je n’ai pas la peur de recevoir moins d’amour car j’ai constaté que c’est l’inverse qui se produit : quand on exprime sa colère on augmente l’amour de nos proches et on attise l’allergie des personnes qui ne nous aimaient déjà pas. 

Voilà pourquoi, à choisir, je pense qu’il vaut mieux être du côté des gens qui explosent de colère plutôt que des gens qui se sacrifient.

Pour autant, c’est également un souci. En réalité, il vaut mieux être ni d’un côté, ni de l’autre. Si tu es comme moi, tu as peut-être déjà pensé que tu n’as pas besoin de t’éduquer au conflit. Après tout, le conflit tu sais faire quand tu en as besoin. Pire encore, j’aime mon état de colère. Malgré tous les dégâts qu’elle fait, je suis capable de reconnaître comment la colère m’a sauvé, comment elle m’a aidé dans ma vie.

Sauf que… y’a les dégâts sur des gens que j’aime… quelque chose n’est donc pas durable.

Tu dis oui quand tu penses non

Alors, on fait quoi ? Tu continues à dire oui quand tu penses non ? Pour éviter le conflit ? 

C’est un choix catastrophique. 

Je pèse mes mots.

En effet, tu vas commencer à développer une rancoeur envers les personnes à qui tu as dit oui. Parce que tu vas leur en vouloir, au fond de toi, de t’imposer cette chose que tu ne veux pas.

Tu vas les rendre responsables de ton choix. Tu vas te comporter comme si la télépathie existait. Surtout dans le cadre d’une relation amoureuse : si il/elle m’aime alors il/elle devrait comprendre sans que je lui dise.

Le problème c’est que tu peux vivre comme ça pendant des années. Tu peux traîner le masque jusqu’à ta mort. Certaines personnes expriment ce regret sur leur lit de mort. Chaque fois que je vois ça, mon sang se glace.

Il en va de même dans le monde professionnel : si tu ne demandes pas clairement une augmentation à ta hiérarchie, tu vas développer une rancoeur, l’impression qu’on ne te reconnaît pas à ta juste valeur.

Plus tu fuis le conflit, plus tu auras ce sentiment que personne ne reconnaît ta valeur. Parce que tu ne la réclames jamais.

Plus tu fuis le conflit, plus ton estime de toi diminue.

Plus tu fuis le conflit, plus tu développes un poison en toi que tu n’expurges jamais.

Ton esprit sent bien qu’il ne peut pas vivre avec. Alors…

Tu bitches et ça empire

Le pire comportement possible est de fuir le conflit tout en se plaignant à d’autres gens que la personne concernée.

Je ne te parle même pas d’un point de vue moral. Je te parle d’un point de vue totalement égoïste. En effet, bitcher va créer une dissonance cognitive en toi. Ton cerveau va croire que le problème est traité, puisque la colère a été extériorisée, mais en même temps le comportement incriminé ne change pas. Alors, pour résoudre le paradoxe, tu vas développer une rancoeur envers cette personne. Comme si tu lui avais dit le fond de ta pensée.

Ce phénomène est insidieux et discret. Tu peux ne même jamais t’en rendre compte. Surtout que ce n’est pas toujours aussi caricatural que ce que je viens de décrire. Le curseur va subtilement se déplacer. Tu vas te faire des réflexions du type : non elle me soûle vraiment, la situation me pèse, elle pourrait faire un effort. Alors qu’en fait, tout le monde est au courant sauf la personne.

Tu te tais et ça empire

Alors tu ne dis rien… mais c’est encore pire. Là, tu ne peux pas expurger l’émotion. Alors elle implose en toi. Avec des dégâts énormes. Ton estime de toi diminue, ton moral diminue, ta sérénité diminue.

Tu finis par te dire que tu mérites ce qui t’arrive. Sans même t’en rendre compte.

Tu agresses et ça ne résout qu’à moitié

Ou, si tu es de l’autre côté du spectre (comme moi), tu vas au conflit nucléaire. Le problème c’est que ça crée des dégâts collatéraux incommensurables. Surtout quand il s’agit d’une personne à qui tu tiens ou que tu vas revoir régulièrement.

Ça n’est pas durable.

C’est mieux : il vaut mieux un pays qui déclenche des guerres régulièrement pour défendre ses intérêts qu’un pays qui se laisse marcher dessus par tous les autres.

Mais il vaut mieux un pays équilibré, capable de rentrer dans des phases de diplomatie.

Sortir du piège

Heureusement, comme dans la géopolitique, il existe pour nous une autre alternative que la guerre ou la capitulation. 

Heureusement, il est possible de se disputer sans la terreur.

J’avais tendance à croire que, sur ce sujet, je n’apprendrais pas tant que ça en m’y penchant. J’étais même allergique à la formation. Par exemple, j’ai ouvert le manuel référence de la communication non violente : je n’ai pas pu terminer la première page tellement j’étais allergique à l’approche.

Heureusement, j’ai fini par trouver un autre manuel qui me prenait par le bon bout : Cessez d’être gentil, soyez vrai !

Se disputer sans se terroriser

Apprendre une manière de se disputer avec le moins de violence possible permet d’aider les deux types de personnalités.

Si tu es, comme la plupart des gens, dans la peur du conflit pour ne pas blesser, ça va t’aider à t’affirmer sans passer par le conflit nucléaire.

Si tu es, plutôt comme moi, dans le conflit nucléaire pour te défendre, ça va t’aider à t’affirmer … sans passer par le conflit nucléaire.

On a donc à y gagner des deux côtés du spectre. D’ailleurs, quand je vous ai demandé vos difficultés sur le conflit, 80% d’entre vous m’ont fait des retours de ce type :

J’évite le conflit par peur d’être rejeté. En situation de conflit (sauf bagarre physique), je m’efface et je perds mes moyens …. J’ai beaucoup de mal à affirmer mes idées, envies, parce que très souvent lorsque je les ai exprimées, les gens n’en tiennent pas compte … j’ai donc pris l’habitude de ne plus exprimer mes idées lorsqu’elles peuvent conduire à un conflit .


J'essaie d'éviter le conflit par tous les moyens possibles : soit je propose des compromis, soit je me tais et je m'efface... Sauf si ça me tient vraiment à cœur, où je vais défendre mon bout de tofu avec acharnement !

Et environ 20% m’ont fait le retour inverse :

J’ai pas peur du conflit en tant que tel mais plutôt de mes réactions, d’où le fait que je l’évite. Je sais que quand je rentre dans une colère noire ça peut aller très très loin d’où le fait que je préfère autant que possible essayer de garder au maximum mon calme et discuter. Mais ça peut partir très très vite dans ma tête et très très loin donc j’ignore la plupart du temps les personnalités compliquées et ne répond que très rarement

La dispute sans l’agression est possible

Dans les deux cas, il s’agit d’un apprentissage crucial. La bonne nouvelle c’est que les modèles développés par les psychologues sont très simples. Ça ne veut pas dire que c’est facile, mais ce n’est pas complexe. Il suffit de suivre une courte liste d’étapes.

C’est difficile car ça demande d’aller à rebours de nos habitudes, mais il n’y a rien d’impossible à retenir ou à apprendre. C’est une question de gymnastique mentale.

Ces modèles je te les enseigne dans ma nouvelle formation :

Le conflit n’est pas une mauvaise chose. Comment ne plus avoir peur de se disputer correctement.

Comme d’habitude je t’y ai condensé en moins d’une heure quinze l’équivalent de deux livres et de ma propre expérience.


Tu vas apprendre à être toi-même sans t’écraser ni écraser

Pratiquer le conflit sans agression va te permettre de constater qu’une grande partie de tes peurs est infondée : on ne va pas moins t’aimer parce que tu t’affirmes. À l’inverse, tu ne vas pas moins t’affirmer parce que tu fais davantage d’efforts pour parler sans agresser.

Ce n’est pas pour rien si on dit qu’un bon couple est un couple qui sait se disputer. Ce n’est pas pour rien si on dit que la réussite professionnelle est liée au nombre de conversations difficiles qu’une personne est prêt à avoir.

Mais concrètement, c’est quoi le plan de la formation ?

J’ai choisi de faire 6 parties et un bonus :

  1. Pourquoi il est vital d’apprendre à se disputer
  2. La magie de demander (ou les conflits imaginaires)
  3. Un conflit n’est pas la fin du monde
  4. Les fondamentaux de l’honnêteté radicale
  5. Les fondamentaux de la communication non-violente
  6. Quelques astuces prêtes à l’emploi
En plus détaillé :

1) Pourquoi il est vital d’apprendre à se disputer

  • Tu apprendras le recentrage à faire avant de continuer
  • Tu découvriras le concept de conflit éthique
  • Tu comprendras pourquoi c’est si dur pour toi en particulier
  • Tu réaliseras que parfois tu n’as pas le choix
  • Tu comprendras le vrai danger (flippant) de fuir le conflit
2) La magie de demander (ou les conflits imaginaires)

  • Tu découvriras le livre qui m’a changé ma vision de la demande
  • Tu comprendras comment repenser ton rapport au non
3) Un conflit n’est pas la fin du monde

  • Tu verras comment fuir t’entraîne à créer ce que tu voulais éviter
  • Tu comprendras les nuances à apporter sur ce qu’est un conflit
  • Tu découvriras le levier que tu dois apprendre à enclencher pour progresser
4) Les fondamentaux de l’honnêteté radicale

  • Tu découvriras le mode de communication qu’il faut éviter à tout prix
  • Tu découvriras l’autre mode de communication à éviter
  • Tu comprendras pourquoi bitcher est si dommageable
  • Tu auras les grandes bases du concept de l’honnêteté radicale, ce qu’on peut utiliser rapidement
5) Les fondamentaux de la communication non-violente

  • Tu verras que les bases recoupent celles de l’honnêteté radicale
  • Tu découvriras les 5 pièges de l’insécurité affective
  • Tu apprendras le protocole de communication à suivre
  • On verra des exemples d’application
  • Tu comprendras quel choix faire entre ne pas communiquer et mal communiquer
6) Quelques astuces prêtes à l’emploi

  • Tout est dans le titre : 10 astuces que tu peux utiliser rapidement



As-tu vraiment besoin de ma formation ?

Non. Tu ne peux pas en avoir besoin. La preuve : je n’ai moi-même pas suivi ma formation (par définition). On peut donc apprendre tout à se disputer de plein de manières différentes.

En revanche, je reste convaincu que tu as besoin d’apprendre à te disputer correctement. C’est une des compétences les plus cruciales et les moins discutées à la fois.

Tu peux donc aller directement à la source. J’ai utilisé pour ma formation les ouvrages suivants :

Cessez d’être gentil, soyez vrai !

Honnêteté radicale 

Le coeur sur la table

Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes ?

Cessez d’être gentil, soyez vrai ! Édition illustrée

Bien entendu, si tu le fais par toi-même ça te prendra bien plus de temps. Ce que je te propose c’est justement un énorme raccourci. Sans compter que le format vidéo est un bon pied à l’étrier si, comme moi, tu avais ces ouvrages sur ta liste.

Enfin, vois ça aussi comme une manière de me soutenir. L’Atelier est financé à 85% par les ventes de formations (et à 15% par les abonnements premium) . Quand tu en achètes une tu permets donc à cette newsletter de continuer à exister.

Tu hésites ?

Tu te dis que le conflit c’est uniquement pour les grandes gueules

C’est une confusion logique : quand on pense à des personnes qui vont au conflit on pense à des personnes qui sont plutôt à l’aise à l’oral. Alors, qu’en vérité, on peut très bien décider de privilégier le canal écrit. Encore une fois, il vaut mieux communiquer de manière sous-optimale que de ne pas communiquer du tout.

Et, surtout, on peut se disputer sans être dans la guerre nucléaire, je ne le dirai pas assez.

Tu te dis, au contraire, que ce qui compte c’est le fond et que c’est une perte de temps de travailler la forme

C’est ce que je me disais aussi. Mais c’est également une confusion : ce n’est pas uniquement une histoire de forme mais bel et bien une histoire de processus de digestion. Si tu es du côté des personnes qui vont facilement au conflit c’est probablement parce que tu as une conscience aigüe de tes besoins. Le souci c’est que ce n’est pas forcément le cas de la personne à qui tu parles. Si cette personne n’est pas proche de toi, à la limite, ce n’est pas grave. Mais si tu tiens à cette personne, alors la communication est nécessairement une danse. Et, si elle ne danse pas avec toi, le résultat est bancal.

Apprendre à t’exprimer avec moins de violence va t’aider à danser, mais même en admettant que tu continues à t’exprimer de manière identique, tu vas apprendre à aider l’autre à s’exprimer clairement. Dans tous les cas tu y gagnes.

Est-ce la fin du début ou bien le début de la fin ?

C’est une référence que les moins de 27 ans ne peuvent pas connaître.

Nous y voici. Tu fais officiellement partie des gens qui lisent jusqu’au bout. Soit parce que c’est ta personnalité, soit parce que tu attends l’anecdote de fin d’email. Et bien la voici :

À partir de 1786 retentissait dans les jardins du Palais Royal un “canon solaire”, créé par un horloger qui possédait une boutique dans les galeries du Palais. Servant à indiquer midi aux flâneurs, ce­ canon­ en­ bronze installé ­sur ­la­ ligne­ méridienne de­ Paris fonctionnait­ grâce à une­ loupe­ qui provoquait ­la ­mise­ à ­feu­ de ­la ­mèche les­ jours­ de ­soleil. ­

Un canon qui était considéré comme ­le­ meilleur­ de­ Paris pour y régler ­sa ­montre, à “midi pétante”. Ce qui a donné naissance à l’expression.

Loin d’être une arme de destruction, ce canon permettait donc autrefois aux parisiens de remettre leur montre à l’heure, à une époque où les montres automatiques n’existaient pas encore et où les mouvements mécaniques n’étaient pas toujours très fiables et pouvaient se dérégler.


Voilà.

Maintenant je te donne RDV de l’autre côté. Clique sur "accéder".