Aujourd’hui on va parler de vivre de son contenu. J’ai eu la chance incroyable de rencontrer Alex Koutso quand j’étais en Erasmus.
Alors qu’on venait en Pologne pour faire la fête (je suis allé plus en boîte de nuit pendant ces 6 mois que pendant tout le reste de ma vie), Alex avait une autre ambition.
Il m’a raconté qu’il venait de lire un livre génial qui s’appelait La Semaine des 4 heures et qu’il avait un ami qui vivait de son blog. Sur le coup, ça me semblait lunaire.
Combien de fois on te promet de gagner de l’argent ? À peu près tous les jours. 99% du temps y’a un problème. Par exemple, le loto repose sur trop de chance pour être une voie crédible.
Mais on était à la cantine de l’université, on buvait un Tymbark à la pomme qu’on avait dû acheter 3 zloty (c’est-à-dire moins d’un euro)… je n’avais rien d’autre à faire que de l’écouter.
J’ai alors découvert un monde incroyable. Tout collait, il n’y avait pas de faille. D’ailleurs il ne me promettait pas de miracle car tout ça demandait énormément de travail.
Mais, au final, il m’a convaincu qu’on pouvait vivre de son blog.
Aujourd’hui, Alex vit confortablement de son blog. Il n’est pas une exception dans mon entourage. Grâce à lui, j’ai rencontré d’autres personnes dans ce cas. Certaines directement via ses relations. D’autres parce que je me suis lancé dans l’aventure. Toutes ces personnes gagnent au moins un revenu complémentaire, au plus des centaines de milliers d’euros par an.
Elles n’ont rien de spécial. Elles n’avaient même pas forcément de talent d’écriture à la base.
Pourquoi tu ne vas pas le faire
Tu t’en doutes, y’a un “mais”. Je l’ai vécu moi-même. Pendant longtemps j’étais entouré de toutes ces personnes qui me disaient à chaque fois “mais monétise ton blog”… et je n’y arrivais pas.
Parce que c’est dur.
D’ailleurs, au moment où je t’écris, je sens bien que l’Atelier diminue ma vie sociale et m’éloigne de certaines personnes. Un peu comme si j’avais eu un enfant.
C’est dur à toutes les étapes.
Mais le plus dur, de loin, c’est de lancer.
Ça fait cliché, je sais. Mais les clichés existent parce qu’ils capturent une forme de réalité.
Contrairement à d’autres personnes, je n’ai pas de problème à écrire. J’adore ça. J’adore écrire et montrer ce que j’ai écrit. Je n’ai donc pas eu beaucoup de mal à lancer mes premiers blogs : Les Sourceurs et Dessine Toi un Emploi.
Qui ont d’ailleurs le point commun d’avoir été réduits en cendres par des pirates.
Mais ce sera peut-être une épreuve incroyable pour toi.
Mes difficultés ont commencé après : monétiser.
La méthode est simple mais très difficile
Alex m’avait dit une phrase qui m’a marqué à vie. Je lui avais demandé mais pourquoi tout le monde ne fait pas ça ?
Il m’a répondu :
Parce que, déjà, peu de personnes vont essayer. Et, parmi celles qui essaient, beaucoup vont abandonner avant d’avoir gagné le moindre euro. Car ça demande énormément de temps et de dépassement de blocages psychologiques.
Il avait raison.
C’est exactement ce qui m’est arrivé avec Dessine Toi un Emploi. J’avais ce blog qui commençait à avoir de l’audience, j’avais quasiment 10 000 personnes abonnées à la newsletter.
Par comparaison, sur l’Atelier vous n’êtes “que” 3 500.
Le tout en y travaillant environ 20h par semaine en plus de mon CDI.
Chaque fois que je le disais à Alex il me criait dessus :
Mais ? Je gagnais déjà 2 000€/mois avec beaucoup moins d’audience que ça ! Qu’est-ce que tu attends pour monétiser ?
Je n’avais pas de réponse. Je disais “la flemme”. Mais la flemme est toujours une manière de ne pas s’avouer la peur.
La vérité c’est que j’avais peur de vendre. Vendre ça fait super peur.
Le problème c’est que si tu ne vends pas tu te décourages forcément. En effet, personne ne peut continuer indéfiniment à mettre autant de temps dans quelque chose qui ne rapporte pas d’argent.
Si tu veux créer du contenu de manière durable, tu dois en dériver un revenu direct ou indirect.
Sinon tu vas te gâcher.
Il y a un mythe répandu dans le monde artistique : l’argent est sale et gâche tout. C’est faux : c’est le manque d’argent qui gâche l’art. Il te faut forcément de l’argent pour financer ton art. Que ce soit des clients directs, indirects ou un mécène (un proche qui travaille pour te financer).
Tu dois résister aux sirènes d’une partie de ton public qui te dira qu’il faut faire un maximum de gratuit. Si tu les écoutes tu va t’épuiser. Personne ne peut créer durablement de contenu gratuit.
Si tu sais créer du contenu qui plaît et que tu n’en retires pas un revenu significatif tu es en train de gâcher quelque chose. Quand je dis revenu significatif je ne parle pas de centaines de milliers d’euros. Je parle d’avoir au moins un revenu complémentaire.
Tu ne seras jamais une superstar
On l’a vu : vendre ça fait peur. Alors on se réfugie vers une solution qui ressemble au loto : le modèle du blockbuster. Qu’est-ce que le modèle du blockbuster ? C’est l’idée que tu vas financer ton contenu grâce à des publicités (bannières ou placement de produit).
Le modèles des influenceurs. Le modèle de la plupart des YouTubeurs.
Ça nous fait rêver car on imagine de l’argent facile, sans se salir dans la vente. D’ailleurs, mes proches qui ne créent pas de contenu me disent toujours que je devrais faire des placements de produits. C’est la première idée quand on parle de l’Atelier.
C’est normal : c’est ce qu’on nous vend le plus dans les médias. Devenir riche sans avoir à se salir les mains dans la vente. C’est ce que le grand public imagine.
Le problème c’est que c’est un modèle aléatoire. Parce que la publicité rapporte très peu d’argent par personne atteinte. Ce qu’on appelle le CPM (le budget pour mille personnes atteintes) varie entre 0,5 et 5€ et est plus souvent proche de 1€ pour 1 000 personnes.
Donc une vidéo YouTube qui fait 1 million de vues va rapporter environ 1 000€. C’est NUL.
Tu imagines ? Les efforts et la chance qu’il faut pour faire des vidéos à 1 million de vues ? Pour en retirer 1 000€ bruts ?
Mais, en même temps, c’est normal. Une publicité c’est un vendeur qui te donne une partie de son revenu pour mettre son produit en avant. Il est donc logique qu’il te donne un petit pourcentage.
Un tout petit.
Car, si tu vendais directement un produit, tu pourrais en retirer en moyenne 1€ par personne atteinte. C’est-à-dire 1 000 fois plus. C’est pour ça que j’ai gagné en 2020 autant d’argent avec mon contenu que la chaîne YouTube Linguisticae qui avait plus de 250 000 abonnés, alors que j’en avais 2 500.
Je ne te dis pas ça pour me vanter. Au contraire, ça me fait plutôt mal au coeur car j’adore cette chaîne et qu’elle mériterait bien mieux. Je te dis ça pour que tu voies l’ampleur de l’arnaque.
Enfin… je dis arnaque… mais encore une fois c’est normal : la personne qui vend vraiment le produit ne va pas te donner 1€ pour chaque 1€ qu’elle vend. Elle ne va même pas te donner dix centimes. Elle va te donner un centime. Tu ferais la même chose à sa place.
Voilà pourquoi le modèle du blockbuster impose de rassembler une audience monstrueusement grande. Le genre d’audience que l’on ne peut obtenir que par la chance. Des millions de personnes qui te suivent.
Voilà pourquoi on croit qu’il est impossible de vivre de son contenu. Parce qu’on imagine le faire avec le modèle du blockbuster.
D’ailleurs, le grand public est tellement habitué au modèle du blockbuster qu’il a parfois du mal à payer pour un contenu. On s’est habitué à avoir du contenu “gratuit” financé par la publicité.
Il te faut 1 000 fans qui sont prêt·e·s à acheter ce que tu fais
Voilà. Tu n’as absolument pas besoin de faire des audiences de centaines de milliers de personnes pour vivre.
Si tu arrives à avoir 1 000 personnes qui dépensent en moyenne 100€ par an dans ce que tu proposes… ça fait un revenu de 100 000€ bruts (compte la moitié une fois les impôts et taxe déduits).
En 2020, 600 personnes (sur 2500 abonnées) ont dépensé en moyenne 65€ dans ce que je leur proposais.
Ça a fait un revenu brut d’environ 32 000€ (là encore compte la moitié)… sachant que je ne fais tout ça à côté de mon CDI à plein temps.
Attention : ça ne s’est pas fait du jour au lendemain… j’ai écrit pendant 6 ans avant d’oser demander de l’argent aux gens qui me lisaient. Donc j’avais déjà une audience.
Tu vois qu’on est très loin des audiences qu’on imagine dans le modèle blockbuster. Normalement, quelqu’un qui a moins de 100 000 abonnés ne peut pas vivre de son contenu. Et encore… je devrais dire moins de 1 million.
Mais surtout, on peut y arriver avec une méthode simple (mais difficile) qui ne repose pas sur la chance. Ou plutôt, qui repose beaucoup moins sur la chance.
Cette méthode je peux te l’enseigner
J’ai décidé de te montrer comment j’ai fait dans une formation qui s’appelle :
Comment vivre de son contenu ? Ma méthode.
J’y ai mis tout ce qu’on m’a appris mais aussi ce que j’ai moi-même appris en le faisant. Enfin… pas tout… mais les fondamentaux. Considère ça comme une porte d’entrée. Une formation qui couvre tous les aspects de manière fondamentale. Chaque module de cette formation pourrait être approfondi pour en faire une formation à part entière.
D’ailleurs, certains modules sont déjà des formations à part entière que je t’ai proposé. Ils sont ici résumés pour avoir vraiment les bases.
Pourquoi les résumer et ne pas juste remettre le contenu entier ? Parce que je tiens vraiment à proposer des formations de moins de deux heures. C’est le format auquel je crois le plus car c’est le format qui fonctionne le mieux pour moi quand je suis élève.
Je continue à proposer des formations courtes car ça permet de les regarder en moins de deux heures et de commencer à déployer un changement dans la foulée.
Clique sur le bouton y accéder.
Concrètement, j’ai mis quoi dans cette formation ?
Voici le plan synthétique :
1) L’erreur du modèle blockbuster
2) La théorie des 1000 fans
3) IL TE FAUT UN PRODUIT
4) Ton contenu gratuit
5) Comment créer une formation
6) Les fondamentaux de la vente
7) Décryptage de ma stratégie
Voici le plan détaillé :
1) L’erreur du modèle blockbuster
- Tu verras le piège le plus déprimant de ce modèle
- Tu comprendras comment l’éviter
- Tu découvriras pourquoi il y a autant de gens autour des personnes qui créent
- Tu arrêteras de croire en l’argent facile
2) La théorie des 1000 fans
- Tu découvriras comment Internet a changé la donne pour ce modèle
- Tu découvriras les règles de ce modèle
- Tu comprendras que c’est Only Fans qui a raison
- Tu découvriras que tu es peut-être dans l’obligation de rester dans le modèle du blockbuster
3) IL TE FAUT UN PRODUIT
- Le point le plus négligé
- On travaillera sur ton rapport à l’argent
- Le produit le plus simple quand on crée du contenu
- Les deux erreurs à ne pas commettre
4) Ton contenu gratuit
- Tu découvriras la théorie de mon pote Alex sur le gratuit
- Je te montrerai comment écrire plus facilement et plus efficacement
- On verra une méthode pour ne pas se décourager
- Tu comprendras que tu peux t’immuniser contre le syndrome de la page blanche.
- Tu verras comment on surestime le concept de qualité
- Tu découvriras la stratégie de conversion de l’audience
5) Comment créer une formation
- On verra la méthode qui me différencie de la plupart de mes ami·e·s qui ont un blog rentable
- Tu comprendras d’où partir
- Tu sauras comment t’y prendre techniquement pour le tournage
6) Les fondamentaux de la vente
- Le piège du contenu
- Comment changer sa langue pour éviter l’erreur la plus fréquente
- Tu comprendras comment déclencher l’acte d’achat
- L’erreur que tu vas faire, que j’ai fait et que je fais toujours en ce moment (mais moins qu’avant)
- Le détail qui te différencie des escrocs
7) Décryptage de ma stratégie
- Quel outil j’utilise pour obtenir de nouvelles personnes qui me lisent
- Comment je les fidélise
- L’outil pour vendre des formations
Tu n’as pas besoin de ma formation
Je te le dis toujours : je n’ai pas suivi ma propre formation. C’est évident. On peut donc y arriver sans. Mais j’ai eu besoin de personnes pour m’aider et me transmettre la méthode.
Car, c’est vraiment un domaine où la méthode change tout. La plupart des gens qui échouent et qui le font sérieusement échouent parce qu’ils n’ont pas la bonne méthode. Ou alors ils ont la bonne mais ne vont pas au bout. Comme moi au début.
Je ne peux pas y arriver
Je ne sais pas si tu vas y arriver. Je sais que ça vaut le coup d’essayer et que ça ne demande pas les compétences que l’on croit. Je crois que ça demande avant tout d’apprendre à vendre plutôt que d’apprendre à créer du contenu. Il vaut mieux un mauvais contenu bien vendu qu’un bon contenu mal vendu. Malheureusement. C’est injuste mais c’est logique.
C’est trop beau pour être vrai
Si tu penses ça c’est que je n’ai pas assez insisté sur la charge de travail. Alex faisait des semaines de 60 heures sa première année. Moi-même je fais des semaines d’environ 45-50 heures puisque je cumule avec mon job. Là par exemple j’écris ces lignes un samedi à 15h29.
Et je souris en relisant car je relis un lundi ferié à 21h24 alors que j’aurais vraiment envie d’être sur YouTube à la place.
Ce n’est donc pas un revenu sans contrepartie. Mais en revanche c’est une manière épanouissante de le faire. Je ressens vraiment une plénitude à t’écrire ces lignes et à me dire que je peux vivre de mon propre contenu.
Je ne sais/veux pas vendre
J’étais pareil. Mais ça s’apprend. Tu peux même y prendre goût. C’est mon cas. Il y a des chances que si tu aimes créer du contenu, si tu as une fibre artistique tu vas aimer vendre une fois que tu auras appris comment.
Ce qui est horrible c’est d’essayer de vendre sans comprendre les leviers. Mais une fois qu’on a les bases, c’est une adrénaline incroyable. D’ailleurs, chaque lancement de produit, je me sens comme si je lançais un album.
Y’a quelque chose de grisant à voir qu’on peut faire tout ça soi-même, en relation directe avec son audience.
Je préfère lire tes sources
Très bien. Je ne ferai jamais de rétention d’information. Tu peux donc aller retrouver l’essentiel de mes inspirations dans les livres suivants :
La semaine de 4 heures
Show your work
Superfans
Créer son école sur internet
1000 True Fans
The content trap
C’est le moment de se lancer
Si tu lis encore c’est que tu hésites ou alors que tu fais partie des gens qui attendent l’anecdote inutile de la fin de mes emails de vente. Je ne sais pas si j’ai encore des anecdotes en stock. Je vais vérifier dans mon pot à anecdotes…
Ah. Il ne m’en reste plus que deux. Il faut que je pense à aller en chercher d’autres. Voici donc l’avant-dernière :
On trouve dégoûtants les cheveux et les ongles des gens, uniquement quand ils ne sont plus attachés à leur corps.
Voilà. On a dit que l’anecdote devait être inutile, je crois que le contrat est pleinement respecté.
Je t’attends de l’autre côté. À tout de suite.